En France, la prise en charge de la contraception est encadrée par la Sécurité sociale et complémentée par des mutuelles. Pour les jeunes femmes de moins de 26 ans, tous les moyens de contraception, y compris les contraceptifs oraux, les préservatifs et les dispositifs intra-utérins (DIU), sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie. Cela comprend également les consultations chez le gynécologue ou le médecin traitant pour le suivi contraceptif.
Pour les femmes de plus de 26 ans, la contraception est remboursée à hauteur de 65 % par la Sécurité sociale, après avance de frais par le patient. Toutefois, ce remboursement peut varier selon le type de contraceptif utilisé. Par exemple, certains dispositifs comme le stérilet peuvent avoir des coûts supplémentaires qui ne sont pas entièrement couverts.
Les mutuelles proposent généralement des offres incluant une prise en charge des frais restants, permettant ainsi un meilleur accès à la contraception. De plus, certaines pharmacies et centres de santé offrent des services d'éducation et de conseil en matière de contraception, souvent sans frais.
Il est important de souligner que les frais liés à la consultation et à la prescription sont également remboursés, favorisant ainsi l'accès à des solutions adaptées aux besoins de chaque femme. En somme, la politique de santé publique en France vise à garantir un accès élargi et facilité à la contraception.