En France, les placements bancaires sont soumis à diverses réglementations fiscales qui impactent le rendement net des épargnants. Les intérêts générés par les livrets d'épargne, tels que le Livret A ou le Livret de développement durable et solidaire, sont exonérés d'impôt sur le revenu. Toutefois, des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 % s'appliquent sur ces gains.
Pour les comptes à terme, les dépôts à terme ou les comptes d'épargne réglementée, les intérêts sont également soumis à l'imposition. Depuis 2018, les intérêts des placements bancaires, y compris ceux des livrets non réglementés comme le livret bleu, sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui s'élève à 30 %. Ce montant se compose de 12,8 % d'impôt sur le revenu et de 17,2 % de prélèvements sociaux.
Les épargnants peuvent choisir d'opter pour une imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu, mais cela peut s'avérer moins avantageux pour ceux dont les revenus sont élevés. Par ailleurs, en matière de fiscalité sur les produits d'assurance-vie, les gains réalisés après huit ans de détention bénéficient d'un abattement, permettant une gestion taxée plus favorable. Enfin, il est recommandé de se renseigner sur les exigences et règles propres aux différents placements afin d'optimiser sa stratégie d’épargne.