La gestion active d’un placement est une stratégie financière visant à optimiser les rendements d’un portefeuille d’investissements en prenant des décisions dynamiques. En France, cette approche est couramment adoptée par les banques et les sociétés de gestion, qui s’appuient sur une analyse approfondie des marchés financiers. Contrairement à la gestion passive, qui se limite à reproduire la performance d’un indice boursier, la gestion active cherche à surpasser les performances de ce même indice.
Les gestionnaires actifs surveillent en continu les tendances économiques, les performances sectorielles et les variations de cours des actifs. Ils utilisent des analyses fondamentales et techniques pour identifier les opportunités d’investissement. Cela implique souvent de vendre des actifs sous-performants ou de réinvestir dans ceux jugés plus prometteurs. En France, les banques proposent des produits tels que des fonds communs de placement, des SICAV ou des OPCVM, dans lesquels elles emploient des gestionnaires dédiés à la gestion active des capitaux.
Cette stratégie nécessite une réactivité accrue et un suivi constant des évolutions des marchés. Les frais de gestion d’une approche active peuvent être plus élevés que ceux associés aux solutions passives, en raison de l’intensité des analyses et du suivi. Cependant, l’objectif est de générer des rendements supérieurs sur le long terme, justifiant ainsi ces coûts aux yeux des investisseurs. Dans un contexte économique volatile, la gestion active reste une option prisée par de nombreux épargnants à la recherche de performances optimisées.