Le rendement nominal fait référence au taux de rendement d'un investissement sans tenir compte des facteurs externes tels que l'inflation, les taxes ou les frais associés. Dans le contexte des banques en France, ce terme est souvent utilisé pour décrire le rendement des produits d'épargne, tels que les livrets ou les comptes à terme. Par exemple, si un livret d'épargne propose un taux nominal de 1 %, cela signifie que pour chaque 100 euros investis, l'épargnant peut s'attendre à recevoir 1 euro au bout d'un an, avant la prise en compte de tout autre facteur.
Cependant, il est crucial de distinguer le rendement nominal du rendement réel. Ce dernier prend en compte l'inflation, qui peut éroder le pouvoir d'achat des intérêts perçus. Ainsi, si l'inflation est de 2 %, le rendement réel devient négatif, malgré un rendement nominal positif. Les banques en France affichent souvent des rendements nominals pour attirer les clients, mais les épargnants doivent également être conscients de l'impact de l'inflation et des prélèvements fiscaux sur leurs gains.
Les taux d'intérêt sont souvent déterminés par des facteurs économiques globaux et peuvent fluctuer en fonction de la politique monétaire instaurée par la Banque centrale européenne. Ce contexte économique influence directement le rendement nominal des produits bancaires proposés aux utilisateurs.