Une bulle financière se définit comme une situation où les prix d'un actif, qu'il s'agisse d'actions, d'immobilier ou d'autres investissements, dépassent largement leur valeur intrinsèque, souvent en raison d'une spéculation excessive. En France, comme ailleurs, ce phénomène peut être observé dans divers secteurs économiques, et les banques jouent un rôle crucial dans ce processus. Lorsqu'une bulle se forme, l'euphorie entraîne une forte demande d'actifs, faisant grimper leur prix de manière exponentielle. Cependant, cette hausse ne repose généralement pas sur des fondamentaux solides, mais plutôt sur des émotions collectives et un optimisme démesuré.
Les bulle financières peuvent avoir des répercussions significatives sur l'économie lorsque l’optimisme s'effondre, poussant les investisseurs à vendre massivement pour éviter des pertes. Ce retournement crée une chute brutale des prix, souvent qualifiée de krach. Les banques, par leur rôle de financement et d'intermédiation, sont souvent au cœur des bulles, que ce soit en créditant des achats immobiliers ou en soutenant des entreprises dont la valeur est surévaluée. En France, des exemples de bulles financières incluent la bulle immobilière des années 2000, où les prix ont atteint des sommets avant de s’effondrer, entraînant des difficultés pour les emprunteurs et des pertes substantielles pour les institutions financières. L'analyse des bulles financières est essentielle pour comprendre les cycles économiques et les risques associés à l'investissement.