Le blanchiment d'argent est un processus par lequel des fonds obtenus de manière illégale sont transformés en apparence légitimes. En France, ce phénomène est particulièrement surveillé par les institutions financières, notamment les banques. Selon le Code monétaire et financier, les établissements bancaires ont l'obligation de lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LCB/FT) en adoptant des mesures rigoureuses.
Pour prévenir le blanchiment, les banques français mettent en œuvre plusieurs dispositifs. Dans un premier temps, elles procèdent à une identification systématique des clients, en s'assurant de la véracité des documents d'identité fournis. Cela se traduit par la mise en place d'une procédure de connaissance client (KYC) qui permet de comprendre la nature des activités économiques des clients.
Ensuite, les banques suivent les transactions via des systèmes de détection de comportements suspects. Ces outils analysent les opérations réalisées par les clients et signalent celles qui semblent anormales ou démesurées. Lorsqu'un soupçon de blanchiment est détecté, l'établissement doit en informer Tracfin, l’organisme français de lutte contre le blanchiment d’argent.
En parallèle, des formations sont dispensées aux employés pour les sensibiliser aux risques liés au blanchiment et les former à identifier des signes d'alerte. Les banques veillent également à se conformer aux réglementations en vigueur, contribuant ainsi à un écosystème financier plus transparent et sécurisé. Cette vigilance est cruciale pour maintenir l’intégrité du système bancaire français.