Le paiement en liquide, ou paiement en espèces, demeure un moyen courant de transaction en France, bien que son utilisation ait évolué avec l'essor des solutions numériques. Ce mode de paiement se caractérise par l'échange direct de billets et de pièces pour l'achat de biens ou de services, sans intermédiaire financier. En France, la législation autorise les paiements en espèces jusqu'à 1 000 euros pour les particuliers, bien que ce plafond puisse être abaissé à 300 euros pour les paiements entre entreprises, afin de lutter contre le blanchiment d'argent et la fraude fiscale.
Cependant, le paiement en liquide présente des limites significatives. Tout d'abord, de nombreux commerces et professionnels préfèrent privilégier le paiement par carte bancaire ou d'autres moyens électroniques, en raison des frais de gestion liés à la manipulation des espèces. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où la dématérialisation des transactions est encouragée par les avancées technologiques et les politiques bancaires, visant à sécuriser les échanges et à faciliter la traçabilité des opérations.
Ensuite, le paiement en liquide expose à des risques, tels que la perte ou le vol, ce qui n'est pas le cas avec les paiements dématérialisés. Enfin, l'accès aux distributeurs de billets peut également poser problème, notamment dans les zones rurales où leur nombre diminue. Malgré ces contraintes, une partie de la population continue d’utiliser le paiement en espèces pour sa simplicité et son anonymat, en particulier pour les petites transactions.